VADE RETRO 2018, SATANAS ! - Asgard.gg
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VADE RETRO 2018, SATANAS !

Les rétrospectives, on en bouffe à s’en faire péter le cervelet courant décembre et janvier. Chaque année. Partout. De n’importe qui. On se dit que c’est comme les coloscopies, on se répète qu’on ne nous y prendra pas et finalement, PAF, on y passe quand même. Vu que je songe à préserver mon colon le plus longtemps possible, je me dis qu’une bonne rétrospective bien tapée et saupoudrée de subjectivité, ce n’est pas non plus comme se taper Alad’2 au ciné, ça peut valoir le coup. Alors oui, on fait fatalement comme tout le monde mais il n’y a pas que les poissons morts qui suivent le courant, il y a aussi ceux qui « chillent » sur un matelas pneumatique, cocktail sans alcool (ben oui) en main et qui ont envie de se confier à l’ombre d’une année écoulée et sacrément chargée. Promis l’année prochaine, je me contente d’un Top 10 vidéo sur YouTube……


C’est le foie encore bien secoué par la vinasse grand cru et l’estomac rempli à ras bord que me prend donc l’envie d’évacuer ce que cette diablesse d’année 2018 m’a enfilé dans le gosier. Et forcément cette année, potentiellement à marquer d’une pierre blanche, a envoyé tellement de pâté dans le ventilo qu’indubitablement, ce mois de décembre, avec pour seule sortie un Smash Bros Ultimate d’une qualité redoutable, pourrait presque paraître un tantinet fade. Allez, on laisse les Pères Noël aller pointer à la Croix Bleue et on fait le bilan, calmement…

Triple A-stronomique

Alors oui en 2018, plus qu’en 2017, j’ai fait dans le mainstream. Oui, j’ai mangé du triple A en veux-tu, v’là que j’t’en envoie sur le coin du pad par palette de 36. Mais forcément, quand on voit la qualité d’un GOTY (Game Of The Year pour ceux qui dorment au fond) comme God of War, incontestablement, on saute dessus comme un binoclard à lunettes dispensé de sport sur un livre de chimie (2019, les clichés resteront à la mode). Santa Monica nous a livré une réinvention de sa licence avec un brio digne du filet mignon de ma chère mère. Avant de crier à la comparaison hasardeuse, vous êtes priés de passer goûter les restes. Ce God of War a été un délice du début à la fin, oscillant entre les moments de bravoure, les veines gavées de testostérone et les coupures plus intimistes proposant un Kratos se laissant naître maladroitement à la relation père-fils. Du grand art. Adios compadre.

Forcément, l’autre raz de marée qui est venu faire tanguer mon chocolat chaud cet hiver, c’est la Rédemption Rouge Mort Partie 2. Die Gesundheit Kühlschrank im Rot Zwei en allemand ou encore Red Dead Redemption 2 pour ceux qui pensent encore que l’anglais domine le monde. Ce jeu… Mon Dieu ce jeu. Du grand art-bis. Une ambiance hors-norme, digne des grandes heures du Western et une sensation de liberté et d’immensité qui prend au corps dès les premières minutes… au risque d’en perdre certains en route. En effet, la taille de la carte qui prête à la contemplation entre deux étapes ne plaira peut-être pas aux aficionados de l’action à tout va. De même pour le rythme, lent, qui se laisse le temps de raconter, de rencontrer et d’observer. Une merveille que je parcours encore.

Sur la Box de Microsoft, nous avons eu le droit à un Forza Horizon 4 aux petits oignons, véritable repas de fête sur le thème des quatre saisons à travers des contrées écossaises magnifiques. Certains reprocheront peut-être le manque d’exotisme d’une telle destination, mais à titre personnel – traitez-moi d’aveugle – ça me parle plus que les sunlights des tropiques… L’apport nouveau des events lives qui poussent à la coopération dans un joyeux bord… dans une joyeuse maison close. L’influence des saisons sur la conduite et le nombre pharaonique de courses sont autant d’atouts pour l’une des licences phare et fortes de la console américaine.

Rétrospective 2018 God of War
God of War, GOTY 2018

Switch me more

J’en parlais plus haut, Smash Bros a aussi réussi un tour de force assez spectaculaire. À l’annonce, les trolls sautaient sur l’occasion pour crier au simple portage de la version – réussie- de l’itération Wii U. Maudits soient ces frustrés du clavier, le Smash Bros Ultimate que nous a livré le Père Nouelle a tout d’un grand, d’un puissant Smash Bros. Mon addiction à la série est trop neuve pour que je puisse crier haut et fort que c’est le meilleur épisode sorti, mais mes indics me soufflent que ce n’est pas loin d’être le cas.

Tant qu’à parler Switch, autant ne pas switcher sur une autre console (transition 9/10 en artistique) et parler d’un jeu qui a su retourner mon petit cœur de Nostalgique Anonyme, comprenez Octopath Traveler. Une petite perle pour ceux qui se laisseraient happer par cet univers envoûtant. Une quête qui se laisse goûter volontiers en nomade, pour espacer les sessions et ne pas devenir victime d’une redondance qu’on ne peut pas nier sur la durée entière du titre. Mais pour ceux qui pensent que le J-RPG c’est comme le Rap et que c’était mieux avant, foncez cartouche baissée !

Toile de fond

Comment parler de ce qu’on a vu sur la toile sans parler du tisseur (promis, je travaillerai les transitions en 2019…) ? Insomniac Games a compris l’essence même du personnage de Spiderman, de son univers et nous a gratifié d’un des meilleurs Peter Parker sorti hors papier. Une belle écriture qui aurait certes pu aller plus loin, surtout quand on voit le délire total de la version cinéma sortie ce mois, mais qui vaut largement le détour. La sensation grisante de liberté quand on se balade entre les buildings new-yorkais en écoutant ce cher J. Jonah Jameson nous cracher sur la trogne vaut son pesant de bitcoins.

Je ne peux pas éviter d’en parler. Impossible. Et on ne fait pas d’omelette sans placer des jeux, donc je pose celui-ci juste là. Et pis bon, c’est ma rétrospective, donc je fais ce que je veux. Vous vous plaindrez dans les commentaires avec la politesse de rigueur bande de gens fréquentables. Donc la perle en question, c’est Shadow of Colossus. Un monument à mes yeux. Un des premiers jeux à m’avoir percuté le cœur comme une droite d’Axel Stone (qui reviendra en 2019 ! #fingerscrossed). J’aime ce jeu au-delà de toute objectivité et je le conseille à tous ceux qui ne l’auraient pas fait. Le remastered est d’une grande qualité même s’il garde les problèmes de l’original avec son gameplay à la limite de vous faire parfois mal au cuir chevelu (les sauts au centimètre, gasp !). Mais l’important dans ce voyage n’est pas forcément le véhicule mais plutôt l’ivresse du trajet ou la beauté de la destination. Allez, go sur un site en ligne et laissez ce doigt qui n’attend que ça, pressez sur «add to cart». Après les sommes dépensées en décembre, vous n’allez pas faire la fine bouche pour rien x rien x rien.

Rétrospective 2018 Shadow of the Colossus
Shadow of the Colossus, retour réussi

Dans les vieilles marmites…

Tant qu’à manger de la Madeleine de Proust, autant vous servir le dessert rétro tout de suite avec deux jeux qui ont tout de frères siamois ou du moins de jumeaux si on tient vraiment à les détacher. Le premier c’est Wonder Boy The Dragon’s Trap, remake du Wonder Boy III sorti sur Master System en 1989, date à laquelle, oui, j’étais déjà né et en âge de jouer… contrairement à vous qui riez au fond de la salle !! Le deuxième bébé, né du même moule n’est autre que Monster Boy and the Cursed Kingdom. Les deux jumeaux sont une ode à l’orfèvrerie d’antan, que les vieux sages (ou singes) comme moi aiment caresser au coin du feu, les pieds dans une bassine d’eau chaude. Les moins expérimentés d’entre vous doivent passer à la caisse pour découvrir un pan de l’histoire de notre média ! Et tant qu’à y faire, jeune public, ajoute le très bon Sonic Mania dans le panier !

Pour public pointu

Au niveau des jeux peut-être passés sous votre nez à défaut de votre sapin, je pose sur la table un très intéressant Mutant Year Zero qui allie à merveille exploration et combat au tour par tour avec un scénario pas piqué des canetons dans un univers post-apocalyptique accrocheur. Les possesseurs de Game Pass peuvent en ce moment se le procurer pour le prix d’une poignée de main. Et ça, c’est pas rien.

Impossible de passer sur la claque qu’a représenté le Dragon Ball FighterZ sorti en début d’année, mes collègues chez Asgard de la Team Versus Fighting se transformeraient en Super Sayan niveau 3 si je n’en parlais pas. D’abord le jeu parlera à tous les fans de DBZ grâce à la maestria et la furie de ses combats. Rien qu’à regarder jouer, c’est jouissif. Ensuite, il propose une profondeur de jeu qui n’a pas à rougir face aux cadors du secteur. Je vais éviter de trop m’étaler là-dessus, parce que j’ai l’impression qu’on m’observe et que je risque le high kick à la moindre erreur.

Rétrospective 2018 Dragon Ball FighterZ
Dragon Ball FighterZ, une claque, une vraie

VR la gloire

Et côté VR, demanderont sans doute les plus gourmands ? L’année fraîchement écoulée a proposé son lot de jeux de qualité avec pour moi deux pics qualitatifs avec un gros Q comme Qualität : Moss et Astro Bot Rescue Mission. Deux jeux qui sortent du genre FPS que le commun des mortels voit comme idéal pour la réalité virtuelle (et ce n’est pas forcément faux) pour proposer une expérience aussi rafraîchissante que la traditionnelle coupe de champ’ à prix modéré servie le 31 après les 12 coups de boule que le temps qui passe nous balance en plein nez chaque année. Moss c’est l’histoire d’une souris qui prouve qu’il n’y a pas besoin d’être grand pour être à la hauteur et venir à bout d’une aventure qui nous dépasse. C’est un platformer enchanteur, beau et ça laisse en bouche un petit goût de bonheur que ne saurait pas déposer le meilleur des foies gras. #liberezlesoies

Astro Bot Rescue Mission, c’est fait du même moule transpirant la passion du jeu vidéo avec des idées de gameplay plein l’assiette. Les petits robots moignon-tout-plein de l’aventure avaient déjà été croisés dans l’expérience The Playroom VR et ont, cette fois, le droit à leur propre jeu et… merci Sony ! Une bouffée d’oxygène drôle, ludique et, une fois n’est pas coutume, originale. S’il devait en rester qu’un cette année, ça serait lui, aucun doute !

VR un peu moins la gloire, mais quand même

Tant que je vous tiens par le casque, plaçons également Transference qui vaut le détour pour quelques écus avec une (courte) expérience sympathique ponctuée de quelques jump scares que j’ai pris personnellement en plein front. Le scénario est plaisant à suivre même s’il aurait mérité d’être poussé un peu plus loin.

Vu qu’on parlait des FPS en réalité virtuelle, ce bon vieux Firewall : Zero Hour vaut également d’aller se coincer le visage dans le masque de Sony pour de nombreuses heures. Immersif, simple à prendre en main, LE PSVR tient son Rainbow Six avec ce jeu qui propose du 4 vs 4 bien ficelé. À jouer debout, Aim Controller en main pour des sensations optimales ! Au risque de tenter une roulade pour vous planquer derrière le canapé dans le feu de l’action ou d’être foudroyé par le ridicule si quelqu’un d’extérieur vous observe jouer à l’antiterroriste…

Rétrospective 2018 Astro Bot Rescue Mission
Astro Bot ou l’essence même de la VR

2018 est mort, vive 2019

Finalement, il me semble que je pourrais vous parler de cette année 2018 – vous l’aurez compris, sur consoles – jusqu’à l’indigestion (genre comme celle que me provoque l’évocation du titre «Fortnite») tellement on nous en a fait voir des vertes et des violettes. J’ai omis l’Odyssey d’Assassin’s Creed cuvée 2019, l’onirique Ni No Kuni 2 : l’Avènement d’un Royaume, Detroit Become Human, le dernier né de la fabrique à biscuits Quantic Dream, la nouvelle édition de Battlefield qui propose un retour aux sources largement appréciable et apprécié parce que je n’ai malheureusement pas eu (encore) le temps d’y jouer. Il y avait aussi dans les cartouches que j’ai eu le plaisir de tâter le Pro Evolution Soccer 2019 qui pour moi est définitivement passé devant Fifa en termes de gameplay et de sensations. Un Call of Duty Black Ops IV amputé de son mode solo mais greffé d’un mode Battle Royale qui offre peut-être l’expérience la plus accessible du marché et sur laquelle je continue de crocher. J’ai malheureusement côtoyé plus de gros jeux que les perles indé’ que sont sans aucun doute des jeux comme Gris ou Celeste, pour ne citer que les deux qui me font le plus du globe oculaire. Je les ai dans le viseur et je compte bien aller mettre mon grain de sel dans leurs soupières dès que possible.

Je n’ai donc pas joué à tout ce que j’aurais voulu jouer en 2018 et déjà 2019 s’apprête à elle aussi nous envoyer du marbre à la figure à longueur de mois. J’hésite à me mettre en grève pour éviter d’avoir constamment un train de retard au niveau des jeux et remettre ma vie de gamer sur de bons rails… mais sans vouloir lancer un pavé dans la gare, j’espère quand même que les gros studios auront le bon goût d’accrocher le wagon de l’originalité derrière le coffre-fort lancé à pleine vitesse à l’approche de la prochaine génération de consoles et qu’on nous annoncera quelques nouvelles IP au milieu des remastered ou des énièmes suites. La fin d’une génération de consoles n’est pas forcément le meilleur moment pour une prise de risques, mais à l’heure des bonnes résolutions, la naïveté n’est jamais très éloignée donc faites comme si ça pouvait se réaliser et laissons-nous rêver.

Article écrit par Flowa le 09.01.2019

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