Idées Noires, pour toujours plus de noir

Nous allons aujourd’hui nous arrêter sur une œuvre peu connue d’un grand nom de la BD : Idées Noires d’André Franquin.

Les informations sur les Idées Noires

Idées Noires est une bande dessinée réalisée par André Franquin. Elle fut dans un premier temps, à partir de 1977, publiée régulièrement dans le Trombone Illustré et ce jusque la disparition du supplément (il était inclu dans le magazine Spirou). Nous l’avons par la suite retrouvé dans Fluide Glacial jusqu’en Mai 1983. Franquin fut parfois aidé pour le scénario par Yvan Delporte, Gotlib (La Rubrique-à-Brac) ou encore Jean Roba (Boule & Bill).

Franquin est plus connu pour ses BD telles que Gaston Lagaffe, le Marsupilami ou encore sa période sur Spirou et Fantasio. Il a écrit les Idées Noires pendant une dépression ; il voulait sortir des codes de la BD franco-belge tout en critiquant habilement et violemment notre société notamment les militaires, la pollution et les chasseurs.

Deux albums ont été publiés en 1983 et 1984, ainsi qu’une intégrale en 2001 comprenant les 65 planches.

 Mon avis

 Je ne saurais être totalement objectif quand il s’agit de Franquin, sachant que j’ai grandi en lisant encore et encore les histoires de Gaston Lagaffe. Je trouve néanmois cette BD intéressante et divertissante grâce aux sujets qu’elle aborde (peine de mort, pollution, armement, ..).

Son esthétique est très bien trouvée, tout dans cette oeuvre sent la mort, le rejet, l’incompréhension et l’humour grinçant. Franquin relie tout cela par leur point commun : le Noir. Je pensais que la couleur aurait atténué le côté dramatique des situations, pourtant c’est clair et net : les événements sont moches, horribles, etc. Les réactions des personnages nous font toutefois sourire par leur absurdité.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Franquin, le gag ne s’arrête pas forcément à la dernière case, regardez aussi la signature.

Conclusion

Vous êtes un grand cynique ou amateur d’humour noir ? Tout dans cette BD est fait pour vous plaire. Franquin n’a pour autant pas omis la réflexion sur la situation de fond de chaque gag.

Un petit lien vers ce site pour en apprendre plus.