Shadowbringers : L'extension qui attire toute la lumière ! - Asgard.gg
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Shadowbringers : L’extension qui attire toute la lumière !

Deux ans après la sortie de Stormblood, qui nous aura fait voyager jusque sur le continent d’Othard afin de venir en aide au royaume de Doma et à ses habitants, et après plusieurs mois d’attente et de mises à jour, la dernière extension de Final Fantasy XIV est enfin disponible depuis le 2 juillet dernier ! Baptisée Shadowbringers, cette nouvelle extension nous permettra de découvrir le monde du 1er reflet (ou du moins ce qu’il en reste), Norvrandt. Notre objectif : venir en aide aux habitants afin de sauver le monde de sa destruction imminente, rien que ça ! Et pour réussir votre quête, préparez-vous à devoir revêtir les habits de Guerrier des ténèbres…


 

Shadowbringers - Gardons le silenceCe test a été écrit après plus de 80 heures de jeu sur Shadowbringers, avec le job de Mage Noir. Le temps pour votre humble serviteur de découvrir toutes les nouveautés, de prendre en main les nouveaux jobs et de regarder les ajustements de gameplay des anciens jobs, afin de vous fournir un test de qualité.

Concernant l’histoire, le spoil présent ci-dessous sera minime : il y aura suffisamment d’informations pour vous permettre de comprendre l’histoire, mais assez peu pour ne pas vous gâcher le plaisir de découvrir l’histoire par vous-même une fois en jeu !

L’ombre et la Lumière

Avant de rentrer dans le vif du sujet, commençons par faire un point côté scénario. Dans les dernières quêtes d’épopée pré-Shadowbringers, nous avions laissé le conflit entre l’empire de Garlemald et l’alliance Éorzéenne au point mort. Nos alliés des héritiers de la Septième Aube sont tous plongés dans une sorte de profond coma (Alisaie étant la dernière à être touchée par ce mal), sans aucune piste de guérison. Sans oublier qu’un Ascien contrôle actuellement le corps de Zenos : l’avenir s’annonce donc radieux !

Mais qu’importent les tracas qui peuplent actuellement Éorzéa, notre objectif se trouve ailleurs et l’épopée de Shadowbringers ne tarde pas à nous le faire comprendre. À peine la première quête acceptée et le premier objectif rempli, que nous nous retrouvons attirés par une voix qui résonne au plus profond de nous. À peine le temps de profiter de la cinématique suivante, que nous atterrissons dans un monde inconnu et pas vraiment accueillant…

Ce dernier est actuellement en proie à la lumière et au bord de l’extinction. À la suite d’un cataclysme appelé le « Deluge de la lumière », une seule région du monde a survécu et tente par tous les moyens de survivre au jour le jour ! Bienvenue en Norvrandt.

Arrivée en Norvrandt

La personne responsable de notre arrivée dans ce monde se nomme l’Exarque du Cristal, personnage emblématique mais non moins mystérieux, et également fondateur de la ville de Cristarium. Ce dernier sera une véritable source d’informations pour le joueur et au fur et à mesure de la progression de l’histoire, Norvrandt se révèlera être le 1er reflet du Monde Primitif, notre monde. Si vous avez une bonne mémoire, vous vous rappelez certainement que l’histoire de ce premier reflet avait déjà été évoquée au cours des quêtes épopées faisant suite à Heavensward : ce monde ravagé par la lumière, dans lequel les ténèbres ne peuvent plus exister.

Il est d’ailleurs intéressant de regarder à quel point les habitants de Norvrandt considèrent la lumière comme étant le mal absolu. Ici, les héros de la lumière sont considérés comme des monstres responsables de toutes leurs souffrances et à leurs yeux, la seule personne capable de leur venir en aide et de vaincre la lumière est le guerrier des ténèbres.

Il faut dire que dans le premier reflet, la lumière ne donne pas vraiment l’impression d’être bienveillante ! Le région entière est recouverte d’une clarté infinie au travers de laquelle l’obscurité n’existe pas, conséquence directe du fameux déluge de lumière dont je vous parlais un peu plus haut. Comme-ci cela ne suffisait pas, la lumière se matérialise également sous forme de différents monstres, appelé Purgateurs, et leur objectif est on ne peut plus simple : purger la terre de toute présence humaine.

Pour venir à bout de la lumière et ramener les ténèbres en Norvrandt, il faudra pour cela venir à bout des monstres appelés Grands Purgateurs, ces derniers étant naturellement beaucoup plus coriaces que les Purgateurs de base, ils font principalement office de boss de donjon. Mais n’ayez crainte, vous ne serez pas seul pour mener à bien votre mission : tous les héritiers de la Septième Aube sont également présents en Norvrandt et ensemble, il vous faudra travailler en équipe pour venir à bout de cette obscure menace qui porte le nom de lumière. D’ailleurs, l’histoire nous fait rapidement comprendre que si le premier reflet venait à disparaître, les répercussions sur Éorzéa seraient catastrophiques…

L’univers de Shadowbringers est riche et diversifié

Malgré le fait que Norvrandt soit au bord de l’extinction, le premier reflet possède pourtant une grande diversité au niveau de sa faune et de sa flore. Entre le désert aride d’Amh Araeng, le royaume féerique d’Il Mheg, sans oublier la dense forêt de Rak’tika, chaque zone arrive à se démarquer de la précédente, là où Stormblood laissait souvent une impression de déjà-vu au niveau architecturale de ses différentes régions.

N’oublions pas également de parler d’Eulmore, la citée gouvernée d’une main de fer par Don Vauthry. Lieu où le luxe, la richesse et la débauche règnent, et où les riches se permettent d’exploiter les populations pauvres pour subvenir à leurs besoins ! Après tout, si le monde doit disparaître demain, autant profiter le plus possible du temps qu’il nous reste, surtout quand on est riche ! Leur mentalité est l’exact opposé de celle des habitants de Cristarium, la cité de l’Exarque, à l’intérieur de laquelle nous trouverons notamment le marché et les nouvelles quêtes de métier. Enfin, pour contrebalancer avec l’ambiance sérieuse de Shadowbringers, l’épopée se permet de temps à autre quelques traits d’humour intelligemment dosés, sans oublier de faire également de petits clins d’œils 100% fan-service aux anciens Final Fantasy.

Si la progression dans l’épopée se fait forcément en avalant des tonnes et des tonnes de dialogues, il faut néanmoins reconnaître que le scénario est judicieusement dosé afin que l’on ne s’ennuie jamais, à l’exception de quelques quêtes secondaires qu’il faudra effectuer le temps de gagner un peu de points d’expérience pour monter de niveau. Notons également que toutes les quêtes secondaires profitent d’une synchronisation de niveau avec le vôtre. Un gain de temps non négligeable, en sachant qu’il faudra compter entre 30 et 40 heures selon votre façon de jouer pour atteindre le niveau 80.

Finalement, plus on progresse dans le scénario de Shadowbringers et plus les quêtes épopées s’enchaînent dans un rythme effréné, sans temps mort, et les révélations sont de plus en plus importantes et bouleversantes au fur et à mesure que l’on avance dans l’extension. D’ailleurs, même si l’essentiel de l’épopée se passe en Norvrandt, le scénario en profite également pour nous donner quelques bribes d’informations venues tout droit d’Éorzéa, où là aussi de nombreux bouleversements pour l’histoire sont au programme.

Il faut dire que lors de l’annonce de Shadowbringers, Square Enix nous promettait un changement radical sur ce qui fait l’essence même du monde de Final Fantasy XIV, jusque dans la conception d’Hydaelyn et de Zodiarche. Après plusieurs heures de jeu, le constat est sans appel : le bouleversement est bien là ! Du début jusqu’à la fin, Shadowbringers tient le joueur en haleine jusqu’au final en apothéose. À la fin de l’extension, c’est tout votre regard sur le monde de Final Fantasy XIV qui en sera changé à jamais.

Entrez dans la danse

En plus d’une histoire magistrale, Shadowbringers apporte également son lot de nouveautés et la plus intéressante est certainement le système d’Adjuration.

Ce dernier permet de partir instantanément en donjon, accompagné de nos partenaires PnJ : un ajout particulièrement intéressant, notamment si vous avez décidé de parcourir l’extension avec un job de DPS et que vous n’avez pas envie de perdre 30 minutes de votre temps dans les files d’attente. Ce système possède également d’autres points positifs, comme par exemple la possibilité de découvrir les décors à son rythme, de ne pas avoir l’angoisse de wipe suite à une mauvaise gestion, ou tout simplement pour ne pas avoir à partager les loots avec d’autres joueurs, puisque vous êtes tout seul dans l’instance. En donjon, les PNJ réagissent également aux évènements qui se déroulent devant leurs yeux au travers de bulles de dialogues, ce qui rajoute une pointe de réalisme à l’histoire.

De plus, l’I.A est étonnamment efficace et pour peu que vous remplissiez correctement votre rôle, vous pouvez être assuré de terminer le donjon, ce qui n’est pas toujours le cas avec de vrais joueurs, notamment quand ces derniers passent leur temps à quitter le donjon ! Square Enix a d’ailleurs annoncé que ce système d’Adjuration sera amené à évoluer au fur et à mesure des mises à jour. Pour finir, si à l’inverse vous préférez partir en compagnie d’autres joueurs, vous pouvez naturellement continuer à utiliser le système de recherche de groupe classique. En sachant que le système d’Adjuration ne fonctionne pas pour les Défis/Primordiaux, qui sont actuellement au nombre de 3, vous pouvez être assuré que la fonction recherche sera toujours aussi importante !

Des classes, des races et des musiques dans Shadowbringers

Deux nouveaux jobs viennent également s’ajouter à la liste de ceux déjà présents en jeu : Danseur et Pistosabreur.

En tant que DPS à distance, le Danseur sera le job idéal pour booster les coéquipiers, tout en infligeant une bonne quantité de dégâts au passage. Grâce au système de « pas », il peut enchaîner des pas de danses dans un ordre précis pour augmenter les dégâts infligés par le groupe. Il est également possible de se lier avec un membre du groupe à l’aide de la position rapprochée, permettant à cet équipier de gagner encore plus de puissance. À vous de garder le rythme pour profiter d’un DPS optimal !

Pour ce qui est du Pistosabreur, en tant que bon Tank, son objectif sera de protéger les membres du groupe à l’aide de ses différents sorts de protection, ou de soin. À l’aide de ses compétences d’attaque, il peut également charger des cartouches d’éther, afin d’infliger des dégâts monstrueux aux adversaires, notamment grâce à la compétence « Consécution » qui permet d’enchaîner trois attaques spéciales, chacune espacée d’une attaque hors cooldown général. Si vous avez l’âme d’un tank, mais que vous souhaitez également garder un DPS conséquent, le Pistosabreur est fait pour vous !

En revanche, si ces deux nouvelles classes ne vous intéressent pas car vous n’avez pas envie de modifier votre style de jeu, attendez-vous à être surpris ! Avec Shadowbringers, les PT ainsi qu’un certain nombre de compétences ont été supprimés du jeu, et la majeure partie des compétences restantes ont été modifiées, bouleversant au passage le gameplay de certains jobs.

C’est le cas notamment des Tanks qui perdent entre autres leurs combos d’inimitié (à titre d’exemple, le Chevalier Noir a perdu 1/3 de ses compétences) mais également les cartes de l’Astromancien. Si toutes ces modifications peuvent surprendre au départ, voire même effrayer certains habitués, on se rend rapidement compte que les jobs ont surtout gagné en simplicité ! Certaines fenêtres ont également gagné en modernité, c’est le cas par exemple des fenêtres de dialogue en épopée et des fenêtres de servants. De plus, il est maintenant possible de choisir un thème clair ou sombre pour les menus. Une amélioration visuelle, mais également pratique dans certains cas. Pour finir, n’oublions pas de noter l’ajout de deux nouvelles races, les Vieiras et les Hrothgars, portant ainsi à 8 le nombre de races jouables !

Enfin comment parler de Shadowbringers sans parler de ses musiques ? En comptant les 6 nouvelles zones (+ 2 villes), plus 8 donjons inédits, 3 défis, les musiques de l’épopée, de boss… Shadowbringers possède une multitude de musiques et chacune d’entre elles s’adapte parfaitement aux différentes situations de jeu. Le thème de Boss par exemple, ou encore la musique des quêtes épopées, sont tout simplement magnifiques. On en viendrait presque à refuser de progresser dans l’histoire, pour continuer à écouter encore un peu les musiques de zone. C’est notamment le cas pour « Civilizations », l’OST de la forêt Rak’tika : une pure merveille pour les oreilles. À titre personnel, cela faisait bien longtemps qu’un jeu ne m’avait pas procuré autant de plaisir, juste grâce à son OST.

Limit Break

Au rayon des défauts, on retrouve principalement les mêmes que ceux présents à la sortie de Stormblood : des heures de pointe en soirée avec des files d’attente à n’en plus finir, nous obligeant à patienter avant de pouvoir nous connecter au jeu. Plus surprenant, la présence également de files pour partir en donjon scénarisé, sans parler du fait que j’ai également subi quelques crashes et déconnexion au cours de mon aventure.

Square Enix a bien essayé de contrer le problème en ouvrant de nouveaux serveurs, et même s’il faut reconnaître que les files d’attentes sont beaucoup moins chargées qu’à l’époque de Stormblood, on se retrouve quand même à devoir attendre environ 1 heure aux heures de pointes avant de pouvoir, enfin, se connecter au jeu. Précisons en revanche qu’à l’heure où ce test est écrit, les files d’attente ont pratiquement disparu, et on ne va pas s’en plaindre. Pour finir, à titre personnel, je continue à regretter l’absence de doublage pour le personnage du joueur. Je trouve que voir notre personnage remuer les lèvres, sans pouvoir entendre le son de sa voix retire du cachet à l’histoire, mais il faut s’y faire malheureusement.

Pour le reste, Shadowbringers ne viendra pas bouleverser les habitudes des joueurs de Final Fantasy XIV. Votre quotidien une fois le niveau 80 atteint sera un parfait copier-coller de celui que vous aviez une fois 70 lors de Stormblood. Pour peu que vous ne vous intéressiez pas aux nouvelles quêtes des métiers de craft et que le Housing vous laisse indifférent (en sachant que le PvP est toujours aussi insignifiant) vous risquerez de rapidement tourner en rond. À l’exception des roulettes quotidiennes pour faire la chasse aux nouveau mémoquartz, afin de se stuffer pour affronter les défis en version sadique, le contenu HL est pour l’instant relativement pauvre, ce qui est logique quand on sait que l’extension vient à peine de sortir.

Les futures annonces pour Shadowbringers

Mais n’ayez crainte, Square Enix en est bien conscient et l’éditeur japonais a d’ores et déjà annoncé la suite du programme de Final Fantasy XIV et ce dernier s’annonce chargé : à partir du 16 juillet prochain, il sera possible de se frotter au nouveau raid à 8 joueurs « L’Éveil d’Eden ». Ensuite, il faudra patienter jusqu’au 30 juillet avant de pouvoir se mesurer à la version sadique de ce raid, en sachant qu’un nouveau donjon de type Chasse aux Trésors sera également disponible à cette même date.

Pour finir, bien que la prochaine grosse mise à jour à venir, la 5.1, ne possède toujours pas de date de sortie, le contenu de cette dernière a déjà été annoncé. Nous pouvons par exemple noter la reconstruction de la sainte cité d’Ishgard, la première partie des raids à 24 joueurs (scénarisés par Yoko Taro en personne), ainsi que l’ajout du fameux mode New Game +, qui nous permettra de revivre les quêtes déjà terminées. Un programme alléchant qui promet de longues heures de jeu en perspective ! Maintenant, il ne reste plus qu’à attendre la suite de l’épopée de Shadowbringers, qui à n’en pas douter s’annonce déjà comme étant la plus mémorable de tout Final Fantasy XIV !


Conclusion : Shadowbringers est à recommander sans hésiter

En règle générale, les joueurs aiment comparer chaque jeu d’une licence afin de déterminer lequel est le meilleur. Je peux vous l’affirmer sans une once d’hésitation : avec Shadowbringers, Final Fantaxy XIV n’a pas à rougir face aux précédents opus de la série. Grâce à ses quêtes d’épopée riches en émotions, saupoudrées d’une légère once de fan service et d’humour intelligemment dosé, additionné à son contenu PvE toujours aussi jouissif et une OST magistrale, Shadowbringers s’impose comme étant la meilleure extension de Final Fantasy XIV, et grâce à elle, il se place encore un peu plus comme l’un des meilleurs MMORPG du moment. Chapeau, Square Enix !

19/20

Article écrit par Luyan le 17.07.2019

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