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Castlevania – Que vaut l’adaptation de Netflix?

Bonjour à tous et à toutes !
Aujourd’hui, nous allons parler de l’adaptation d’une série de jeux vidéo connue mondialement et qui a séduit bon nombre de joueurs : Castlevania.

La série Castlevania est réalisée par Sam Deats, avec un scénario écrit par Warren Ellis (Hellblazer). La série se découpe en 4 épisodes d’une vingtaine de minutes. Tous les épisodes sont actuellement disponibles sur Netflix et 8 autres ont déjà été commandés pour la saison 2.

Cette adaptation se concentrant sur l’histoire et les personnages dépeints dans le jeu Castlevania 3: Dracula’s Curse.

Pour un pitch rapide : Vlad Dracula Tepes cherche à se venger de l’humanité et pour ce faire, va lâcher une armée des ténèbres sur la Valachie. Trevor Belmont, un héritier d’une grande lignée de chasseurs de vampires, va par la force du destin se dresser contre Dracula.

Une esthétique fidèle :

Castlevania Titre

La campagne de pub qui rend directement hommage à la jaquette du premier jeu.

La première chose que l’on peut constater, c’est que l’esthétique des personnages est respectée. On est ici devant un projet qui a clairement comme ambition de rendre hommage aux jeux qui ont dû bercer l’enfance des créatifs derrière le projet.

La campagne de pub se démarque par son coté à utiliser la nostalgie des fans du jeu pour les attirer vers la série. Comme on a notamment pu le voir dans le teaser de la série en début de l’article et avec la campagne de pub ci-contre.

La direction artistique est pensée pour être proche des jeux, tout en puisant dans l’imaginaire collectif sur les vampires. L’aspect graphique est vraiment impeccable à l’œil et le style de dessin colle très bien à l’ambiance que la série veut installer. La seule chose qui m’a personnellement un peu dérangé est l’animation qui semble être un peu variante d’un épisode à un autre.

Dans le premier épisode, le Dracula qui est montré à l’écran semble très proche de celui qu’on pouvait voir à l’époque dans les visuels de Symphony of the Night.

La série reprend aussi une ambiance très gore et sans concession telle qu’on pourrait le voir dans un Berserk. Tout en restant beaucoup plus grand public que ce dernier, Castlevania arrive quand même à nous déranger et nous faire ressentir la tension que peuvent vivre les personnages de l’histoire.

Seul bémol que l’on pourra voir, c’est l’absence totale d’endroits/décors mémorables dans la série après le premier épisode. Certes le château de Dracula est visible mais on a pas le temps de retrouver des décors qui nous auraient marqués dans les jeux. On reste donc sur notre faim. Espérons que la saison 2 nous permettra de découvrir des lieux plus emblématiques et plus diversifiés.

Un doublage de grande qualité :

Ce que l’on peut dire, c’est que rarement on a vu un tel casting réuni pour un doublage d’animé : Richard Armitage (Thorin dans The Hobbit) dans le rôle de Trevor Belmont ! Graham McTavish qui prête sa voix à Dracula, Tony Amendola dans le rôle de l’Ancien et pleins d’autres acteurs de talent.

On est ici devant une très bonne surprise tant il est rare de voir autant de personnes de talent sur un projet de ce genre ! Une adaptation de jeux vidéo en série, avec le passé des autres adaptations on ne pouvait que penser à une mauvaise nouvelle. Mais ici, on a le droit à de grand noms au scénario, Adi Shankar en Showrunner et un doublage de qualité.
C’est une vrai bouffée d’air frais que de voir apparaître ce genre de projet et voir qu’ils sont dorénavant pris au sérieux !

J’espère voir beaucoup d’autres projets de cette envergure arriver, car on a ici le droit à un vrai budget pour un projet qui ne garantissait pas forcément un succès colossal !

Un bon scénario, mais trop court… :

Warren Ellis comme à son habitude, nous offre ici un scénario ambitieux avec plein de personnages non manichéens. Chaque personnage a une quête à réaliser et on sent que chacun a un rôle à jouer dans l’histoire. L’élément déclencheur de l’histoire étant particulièrement bien amené, il nous permet de créer de l’empathie entre le spectateur et un certain personnage.

D’ailleurs, prenons l’exemple de cet élément déclencheur pour comprendre pourquoi j’ai apprécié la série :

[su_spoiler title= »Spoiler élément déclencheur »]Dracula va accueillir dans son château, une femme Lisa qui veut devenir médecin. Elle veut pouvoir sauver l’humanité de leurs maux et elle est profondément convaincue en la bonté de l’humanité. Pour ce faire, Lisa va demander à Dracula de lui permettre d’étudier les sciences dans sa bibliothèque réputée pour contenir des connaissances inconnues pour le commun des mortels et qui pourraient permettre de grandement améliorer la condition des hommes.

Dracula va être charmé par les ambitions de la femme et son amour de l’humanité, et il va donc lui permettre de rester étudier les sciences en son château. Lisa va ainsi devenir médecin mais aussi la femme de Dracula. Durant 20 ans, ils vécurent ensemble et donnèrent naissance à un fils Adrien.

Durant toute cette période, Dracula ayant promis à Lisa de se comporter comme un homme, vivra comme le commun des mortels. Voyageant à pied, et en vivant comme un roturier. Lors d’un voyage, Dracula revint vers sa maison pour n’y trouver que des centres et il apprend alors que sa femme Lisa a été brûlée car sa science était trop évoluée pour l’église.

Dracula se sent alors coupable de n’avoir pas pu la protéger et sachant qu’il aurait pu être là s’il n’avait pas promis de ne plus utiliser ses pouvoirs. Il va alors décider de se venger et de poser un ultimatum aux hommes qui ont brûlé sa femme. Si dans la prochaine année, l’humanité n’avait pas prouvé que sa femme avait raison de croire en eux et en leur potentiel, il les exterminerait tous jusqu’au dernier. [/su_spoiler]

L’élément déclencheur a donc ici le rôle d’installer le personnage de Dracula dans nos esprits. En abordant le personnage dès le premier épisode de cette façon, nous pouvons découvrir un personnage qui avait décidé de changer ses convictions et ses croyances, mais qui a fini par être déçu. Les hommes se révèlent être comme il l’a toujours pensé et il va donc regretter d’avoir offert sa confiance et va décider de crier vengeance.

Le plus gros problème de la série est malheureusement sa durée… quatre petits épisodes de 23 minutes… L’histoire a à peine le temps de démarrer que la série est terminée. On en veut plus ! La série est ambitieuse et semble partir dans la bonne direction, mais la fin de la série tombe comme un cheveu sur la soupe. J’aurais préféré avoir une saison qui termine réellement sur un point d’orgue que ainsi.

Mais la suite étant déjà annoncée, on peut espérer les voir débarquer très rapidement pour notre plus grand plaisir !

Conclusion

Castlevania est une excellente adaptation de jeux vidéo ! Fidèle, proche du matériau original et sans concession, la série nous offre une vraie immersion dans ce qu’était le jeu dans l’esprit des joueurs à l’époque !

Comme dit précédemment, le seul vrai souci est le nombre d’épisodes et donc que le scénario n’a pas eu le temps de se dérouler et nous montrer son potentiel. Je conseillerais donc la série pour les fans pour l’instant, car si vous n’êtes pas spécialement fan, vous risquez de rester sur votre faim et oublier la série lors de la sortie de la suite du scénario.

Je vous laisse avec le générique magnifiquement animé et espère vous retrouver pour d’autres reviews de série !

 

Article écrit par Ailoas le 12.07.2017

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