Pryapisme - Epic Loon OST : une OST (barrée) qui en dit long sur le jeu à venir - Asgard.gg
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Pryapisme – Epic Loon OST : une OST (barrée) qui en dit long sur le jeu à venir

Pryapisme, cette bande de délurés, a déjà un bon bagage dans l’écriture de musique sans queue ni tête, à forte influence vidéoludique. Bien que fortement influencés par les musiques des jeux vidéo, les précédents albums n’ont pas été composés pour ceux-ci. Il s’agit donc d’un nouvel exercice auquel ces joyeux lurons se sont adonnés. Et ils nous montrent le résultat dans ce nouvel album, Epic Loon OST. Bien que le jeu Epic Loon (créé par les français de chez Macrales Studio et édité par Ukuza) ne soit pas encore sorti, Pryapisme nous offre un appétissant aperçu de la folie de ce jeu sur une OST d’une durée totale de 78 minutes et 29 pistes sur 2 CDs. Ils n’ont pas chômé ces gars-là ! (Ils ont sorti leur précédent album, Diabolicus Felinae Pandemonium, en 2017.)

Avant de parler de la musique en tant que telle, je vais m’attarder sur la structure de l’album qui donne de grosses indications sur ce qu’on pourra retrouver dans le jeu. Un avant-goût. Un vrai teasing ! On peut donc deviner qu’il y aura 4 mondes (VHS) composés de 5 à 8 niveaux. Sur le CD 1, nous avons donc le thème principal du jeu ainsi que les musiques des deux premières VHS – Alien: The Hitchhiker et Jurassik Land.  Sur le second CD, nous avons les musiques du (des ?) boss, des deux dernières VHS – Nosferacula et Grojira – et deux morceaux bonus. Je vous conseille d’ailleurs fortement de regarder le teaser (hilarant) du jeu afin de mieux comprendre quel est le (non) propos du jeu, même si je pense que vous avez deviné d’où proviennent les références.

 

Ce qui est fort dans Epic Loon OST, c’est que même sans avoir ces données en tête, on peut tout à fait s’imaginer dans quel univers nous nous trouvons. Sur ce point, Pryapisme ont fait un gros travail et c’est fortement réussi. Le thème principal du jeu commence avec un piano sautillant, avec des grésillement en fond, comme sur un tourne disque. Parfait comme introduction et musique de menu principal d’un jeu qui semble avoir une esthétique rendant hommage aux films sur VHS. Puis entrent les guitares, les synthés et la batterie. C’est à fond (les ballons) et on sait que cet album, et ce jeu, ça va être du n’importe quoi (et c’est ce qu’on veut) !

Epic Loon AlienEn ce qui concerne la VHS01, nous nous retrouvons tout à fait dans l’espace (là où personne ne nous entendra nous faire un sandwich). Les sons sont assez typiques de ce que l’on peut retrouver dans les œuvres de SF ou dans des groupes reproduisant des musiques à ambiance SF. Je pense notamment à Progenie Terrestre Pura. Des mélodies inquiétantes, soutenues par de lourdes rythmiques à grosses basses, fortement saupoudrées de guitares électriques (et, indispensable, des blast beats). Bien sûr, on n’oublie pas de passer certaines mélodies dans une nintendo afin d’avoir des sons parfois proches de chiptune ! Et oui, faudrait pas que tout ceci devienne trop sérieux et effrayant.

La VHS02 commence par une introduction sublimement cheap ressemblant à la musique de Jurassic Park, mais avec des sons de pianos sortis tout droit d’un programme informatique gratuit. Histoire d’en rajouter une couche, cette mélodie est tournée au ridicule vers la fin du morceau en remplaçant les instruments par des sons d’animaux (vache, chien, oiseau, chèvre…). Les morceaux suivants ont tous de grosses influences de musique latine. Trompettes et maracas sont évidemment de la partie ! Le morceau Did Prehistoric Giraffe Wear Long Ties est un peu différent dans son ambiance, car on pourrait tout à fait l’imaginer dans une scène se déroulant dans une jungle/savane folle remplie d’animaux à qui il manque quelques neurones. Quant à It’s Way Too Hot to Drink Rustpoof Engine Oil, il s’agit d’un morceau d’ambiance assez tendu, comme si un cache-cache mortel était en train de se dérouler.

 

Arrive ensuite le deuxième CD qui commence par la musique de Boss qui est absolument épique (en même temps, c’est son nom : Epic Boss Theme). Certains passages me rappelleraient presque le morceau Death de Babymetal (ne me jugez pas).Epic Loon Nosferacula

Puis c’est au tour de la VHS03, et là nous rentrons immédiatement dans un manoir (presque) lugubre avec un clavecin et de légers sons de fantômes. Le second morceau de cette VHS nous transporte dans un voyage vers les enfers où l’on sent que le terminus sera loin d’être plaisant. Le reste des musiques de cette partie sont une succession de mélodies entre la visite d’un lugubre château avec ses portes grinçantes et la rencontre de créatures avec qui l’on n’aurait sûrement jamais souhaité interagir. L’introduction de What Would Chester Copperpot Have to Say About This me rappelle, par exemple, le Vol du Bourdon de Nikolaï Rimski-Korsakov. Ce qui représente assez bien la nuée d’insectes volants maladroits. Et donc, pourquoi pas des goules maladroites (vu qu’on en parle dans le titre du précédent morceau).

Nous arrivons donc à la VHS04 qui s’offre comme premier morceau une musique japonisante (à outrance), telle que l’on aurait pu trouver chez nous, dans nos films les moins glorieux, caricaturant la culture du pays du soleil levant. Cette touche japonisante dans les mélodies et sonorités est donc le fil conducteur entre les prochaines pistes. Puis vient la dernière ligne droite avec Mullet Haircut Grand Finale et son final sonnant la fin de la victoire finale sur le jeu.

Pour clôturer le bal, il y a encore deux morceaux bonus de très bonne facture. Surtout Epi the Clown qui est assez drôle à écouter (vous avez compris le jeu de mot ?). Je me demande dans quelles circonstances ces morceaux vont apparaître.

 

En conclusion, en tant qu’OST, cet album est vraiment bon et semble refléter parfaitement l’ambiance du jeu Epic Loon. Il est emprunt de folie, de musiques inspirées avec des influences justes et bien senties. On reconnaît les ambiances des films et tout est tourné à la dérision. Cette OST met à mal nos souvenirs de ces grands classiques du cinéma. Je me réjouis de pouvoir confirmer mon ressenti en jouant à Epic Loon. Je pourrai alors constater si ces compositions vont bien avec le jeu, si elles ne sont pas trop présentes ou ont une tendance à déconcentrer le joueur.

En tant qu’album de Pryapisme, je dois avouer que j’ai un sacré plaisir à écouter ces compos très denses bien que courtes pour la majorité. Même si Pryapisme fait du Pryapisme (ne vous y méprenez pas, c’est positif), leur style a l’avantage d’avoir la capacité de se renouveler de lui-même tellement les possibilités sont vastes. Sur la longueur, l’album a tout de même tendance à s’essouffler. Ou c’est plutôt nous qui nous essoufflons, devrais-je dire. Comme déjà mentionné, les compositions sont très denses et il se passe sans arrêt quelque chose de nouveau. Toujours de nouvelles mélodies. De nouveaux sons. C’est riche, inspiré et généreux, mais sur 78 minutes, il faut quand même avoir une sacrée endurance. Cependant, à aucun moment je n’ai été déçu par Epic Loon OST.

Article écrit par SyvSolar le 01.05.2018

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